-Bonjour M.le Maire , quelles  sont vos actions pour donner  de la visibilité  à la diaspora tchadienne à l’étranger, notamment en France?

-Alors, je suis très heureux de participer à cette conférence des diasporas africaines, en tant que maire élu depuis quelques mois, je me suis particulièrement intéressé à la représentation de mon pays à l’étranger.

Pour ce cas, la diaspora tchadienne à Paris  de manière générale en France, elle  est nombreux, c’est vrai, c’est plusieurs milliers de personnes, à Paris quelques centaines.

Et la diaspora tchadienne, effectivement, impliquée dans les activités associatives, est dynamique dans le domaine de la recherche, de la formation de manière générale, son rayonnement est d’abord assuré par les associations représentatives de la diaspora tchadienne.

Et même sont bien organisées, l’ambassade du Tchad fait de son mieux, les artistes, les écrivains, également en participe à ce rayonnement-là, la milie, la commune de la ville de Ndjamena, dans le cadre du récent, acte d’amitié qui a été signé avec la ville de Paris, pourra contribuer un moment à faire briller, à faire rayonner le Tchad en France et à Paris notamment.

Dans le cadre de ce pacte d’amitié, effectivement, une place des choix est accorde à la culture, au réellement de l’identité respective, et nous allons travailler avec la diaspora  Tchadienne qui a apparaît pour qu’elle puisse être assez présente dans les activités organisées par la commune de la ville de Paris, mais également si elle souhaite rentrer au Tchad, qu’au niveau de la commune de la ville de NDjamena, les portes, lui sont ouvertes et qu’elle puisse participer également à travers les initiative qu’elle souhaite développer sur place.

Quel est concrètement le rôle de cette diaspora tchadienne sur le Tchad, est-ce qu’il y a un dynamisme particulier?

La diaspora tchadienne, en France, comme la plupart des diaspora africaines, contribue d’abord sur le plan économique, la plupart travaille ont des activités qui génèrent des revenus, et à tous les mois, je pense qu’ils envoient  de l’argent, par voie western union ou d’autres moyens de transfert.
C’est là, être très visible sur le plan économique.

Maintenant, sur le plan de l’entreprenariat, il y en a qui décide d’initier des activités sur place, qui vont créer une entreprise, une société, un cabinet localement, et qui vont envoyer des personnes en mission pour travailler  ou même, eux-mêmes, sur place, pour rester et travailler sur  place.

Sur le plan associatif, notamment à Matière de medecine, ou en matière de recherche de manière générale, il y a des associations de médecins tchadiens qui sont en France, qui d’une manière ou d’une autre contribue à aider nos compatriotes, enfin, nos concitoyens à un domaine à, dans l’autre domaine également, notamment le domaine de l’enseignement, beaucoup de membres de la diaspora tchadienne qui sont dans les universités, rentrent de temps en temps au pays

pour dispenser les cours, pour faire de la formation continue, de la force de capacité, et beaucoup, c’est une trace également aux questions politiques.

Voilà un petit peu comment est-ce que notre diaspora, entame sa dynamique mais je pense qu’elle peut être encore beaucoup plus structurée, et à l’issue de la conférence, vous avez tous observéqu’il y a une intérêt particulier qui s’est manifestée dans la salle, les états, les collectivités gagneront à attirer davantage les diasporas qui sont en France et ailleurs.

Et je crois que moi, à mon retour, nous allons développer une plateforme, et même un espace d’accueillir pour la diaspora, pour qu’elle puisse rentrer et qu’elle a des idées , que vraiment la ville de Ndjamena soit un levier catalyseur des initiatives
et qui encourage toutes les idées qui pourraient contribuer à autre chose de votre pays.

Donc, à une sorte de guichet unique, pour aller à la diaspora ?

Voilà, il y a l’idée du guichet unique à été proposé, mais il y a déjà une plateforme à un espace d’identification, le qui fait quoi, quels sont les parcours des uns et des autres ? Qu’est-ce qui peut apporter  quoi?

Que nous ayons ensemble, un réseau d’échanges, mais comme je l’ai dit tout à l’heure, dans nos pays, donc les  gouvernements, ont pris leurs responsabilités.

Il existe un ministère délégué à la diaspora et ce ministère est censé porter la voix du Tchad, donc la commune modestement pourra contribuer à ce que notre diaspora

puisse mutualiser leurs forces  et être utiles pour son pays.

Justement, quels sont vos attentes ? Qu’est-ce que vous attendez de cette diaspora ?Parce qu’on voit qu’elles manquent d’informations, de visibilité aussi, parce qu’il y en a qui veulent rentrer, il y a le retour au pays d’origine, mais il y en a aussi qui veulent créer des liens entre le pays d’accueil et le pays d’origine.

Moi, je pense que les membres de notre diaspora gagneraient à s’intéresser au Tchad, non pas uniquement sur les réseaux sociaux, mais en is’ntéréssant, sérieusement aux institutions nationales , aux textes qui existent au climat des affaires et bien d’autres aspects de notre gouvernance.

En s’intéressant, sérieusement au Tchad, notre diaspora gagnerait à apprendre des opportunités qui existent, là, nous avons organisé notre plan national de développement à Abhu Dabi, le cadre de connexion, sur le plan national de développement et à plus mobiliser plus de 20 milliards, effectivement dans le cadre de ces plans, il existe une de nombreuses opportunités qui comprennent pour la diaspora.

Intéréssez-vous au plan et aux opportunités qui existent chez nous et les autorités  seront disponibles à pouvoir faciliter et aider le retour

de ceux qui veulent  vraiment contribuer au développement de notre pays.

Est-ce que vous avez un message adressé aux jeunes, parce que justement, bon nombre après leurs études  veulent rentrer au pays ?

Moi, je pense que les jeunes doivent s’intéresser à des domaines de formation qui peuvent être vraiment utiles pour leur pays.

Je crois que parfois, il y a des études et des formations qui ne sont pas très utiles pour certaines types de pays africains.

Nos pays ont leur réalité.

Nos pays ont des carences  dans certains domaines et c’est vrai qu’il y a un peu de orientation du coté de nos autorités aussi à faire

pour que les étudiants, quand ils partent à l’étranger, fassent des études qui peuvent être utiles et qui pourraient contribuer en termes des valeurs ajoutées pour notre pays.

En termes  de choix, déjà des filières et des spécialités, je crois qu’il faut faire des très bonnes études, il faut faire des études solides et moi, je ne dirais pas à toute la diaspora de rentrer, ceux  qui le souhaitent  peuvent rentrer, ceux qui ne veulent pas restent , c’est pas grave.

De là où ils sont, il faut qu’ils pensent à leur pays et qu’ils nous aident tous ensemble à développer le Tchad.

Merci Monsieur le Maire

Jean Moliere