Salif Keita, né le 6 décembre 1946 à Bamako et mort le 2 septembre 2023 dans la même ville, est un footballeur international malien. Premier vainqueur du Ballon d’or africain en 1970, il commence sa carrière à l’AS Real Bamako avec qui il remporte trois fois la Coupe du Mali puis au Stade malien.
Hommage à Salif Keita avec Philippe Gastal, l’historien de l’ASSE, et Hervé Revelli
Salif Keita s’est éteint, France Bleu Saint-Étienne Loire lui rend hommage. Dans cette émission, il sera aussi question du début compliqué de la saison de l’ASSE.
Il est à l’origine du symbole de l’AS Saint-Étienne. La « Panthère noire » c’était lui. Salif Keita s’est éteint ce samedi 2 septembre 2023.
Il restera, à jamais, l’un des joueurs les plus emblématiques de l’histoire du club. France Bleu Saint-Étienne consacre une partie de ce 100% Sainté à cette figure. On s’en souvient avec Philippe Gastal, l’historien de l’ASSE.
Le hasard a fait que Keita est parti le jour de l’hommage à un autre grand joueur : Georges Bereta.
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Le Mali a rendu mercredi à Bamako un dernier hommage à Salif Keita, gloire du football africain et ancien joueur de Saint-Etienne et Marseille décédé à l’âge de 76 ans, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des centaines de personnes, enfants, anciens coéquipiers, amis d’enfance, anonymes et officiels du Mali ou d’ailleurs, parmi lesquels le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, se sont pressés sur la Place du cinquantenaire, en bordure du fleuve Niger, pour dire adieu au premier Ballon d’or africain de 1970, mort samedi de maladie dans une clinique privée de Bamako.
Les hommages empreints d’émotion et de souvenirs se sont succédé: à son talent hors normes, puis à son action de cadre du sport national, et à son rôle de père.
«Il a tout donné au Mali, joueur, entraîneur, ministre, fédération malienne de football. Son centre de football a donné des génies au Mali», a dit Idrissa Maïga, un ami et ancien coéquipier à l’AS Real Bamako et en équipe nationale, où Keita avait fait ses débuts à 16 ans. «Djo, va en paix», a-t-il conclu.
Des posters géants du défunt étaient dressés autour de la dépouille, couverte du drapeau vert, jaune et rouge du Mali et arrivée sur la place portée par d’anciens coéquipiers et proches.
Des délégations sont venues du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée voisines, mais aussi de France.
«Salif Keita est un monument, il ne prenait rien à la légère, et chaque match Mali-Guinée (était) un défi pour lui», a salué l’ancien joueur guinéen Chérif Souleymane.
Surnommé «Domingo» par ses copains, Salif Keita, joueur élancé, à l’allure féline, doté d’une technique hors pair et d’un sens aiguisé du but, fut l’un des plus grands attaquants de sa génération.
En cinq ans chez les Verts de Saint-Etienne, il a remporté trois championnats (1968, 1969, 1970) et deux Coupes de France (1968, 1970). Son total de buts: 143 (en 186 matches), dont 42 lors de la saison 1970-1971 qu’il ne termina qu’à la deuxième place du classement des buteurs derrière le Croate Josip Skoblar (44, record toujours en vigueur).
Après les Verts, il est parti à Marseille en 1972. Il a ensuite joué à Valence (Espagne), au Sporting Portugal avant de terminer sa carrière aux Etats-Unis, à Boston.
Après sa carrière sportive, il a investi dans l’hôtellerie avant de fonder le premier centre de formation de football de son pays, d’où sortirent des talents comme Mahamadou Diarra (Lyon, Real Madrid) et son neveu Seydou Keita (Lens, Barcelone). Il a été ministre délégué au début des années 1990. Il a dirigé la fédération nationale dans les années 2000.
Sa fille aînée Raky s’est, elle, souvenue d’un père «aimant et attentionné», qui payait à ses enfants «du bon dibi (viande grillée) et nous donnait des gros morceaux». «Papa, tes parents sont là (…) tes amis sont là, tes frères et tes soeurs sont là; pas en noir mais en couleur parce que tu aimais la couleur», a-t-elle dit.
Salif Keita devait ensuite être inhumé au cimetière de Hamdallaye, un quartier de Bamako.
Ils étaient quelques centaines, ce mercredi 6 septembre sur les bords du fleuve Niger, sur la Place du cinquantenaire de Bamako. Quelques centaines pour honorer la mémoire de l’un des plus grands joueurs africains de l’histoire du football, Salif Keita, décédé samedi dernier à l’âge de 76 ans des suites d’une maladie. Le Mali ne pouvait pas ne pas dire au revoir à l’une de ses plus grandes légendes.
Pour dire adieu à la « Panthère noire », le premier ministre Choguel Kokalla Maïga a fait le déplacement, ainsi que d’autres membres du gouvernement malien dominé par les militaires depuis leur prise de pouvoir en 2020. Des délégations officielles du Guinée, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la France étaient également présentes dans la capitale malienne pour honorer Salif Keita.
Président de la fédération malienne
Des anciens coéquipiers et proches de l’ancien joueur de l’ASSE ont porté son cercueil couvert du drapeau vert, jaune et rouge du Mali jusqu’à une estrade, entourée de posters géants du premier Ballon d’Or africain (1970). Des membres de sa famille, des joueurs de son premier club, le Real de Bamako, mais aussi des Aigles de la sélection nationale malienne ont défilé au micro pour lui rendre hommage.
JM .Source : AFP