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Un tueur en série piégeait ses victimes sur des sites de rencontre

Un homme a été condamné à 160 ans de prison aux Etats-Unis pour le meurtre de trois femmes.

Un Américain a été condamné à 160 ans de prison mercredi dernier aux Etats-Unis. Khalil Wheeler-Weaver, âgé de 25 ans, a été déclaré coupable de trois meurtres remontant à 2016. Durant le procès, il a été révélé que ce tueur en série avait piégé ses victimes en utilisant des applications de rencontre. L’une d’elle, Sarah Butler, était une étudiante de 20 ans qui a disparu alors qu’elle était rentrée chez elle pour Thankgsiving. Son corps a été découvert plus tard dans la réserve d’Eagle Rock. Il était couvert de branches et le pantalon de la victime avait été utilisé pour l’étrangler.

Ses amis, en se connectant sur ses réseaux sociaux, ont réussi à identifier le suspect, le dernier homme avec qui elle parlait avant de se volatiliser, rapporte NJ.com. Ils ont alors prévenu la police et, aidé des enquêteurs, ont créé un faux profil sur Internet dans l’espoir d’attirer Khalil Wheeler-Weaver. Leur mobilisation a payé puisqu’un rendez-vous sexuel a été pris avec le suspect. Lorsqu’il s’est présenté à ce faux rencard, il a été arrêté par la police.

Deux autres victimes

Robin West, elle, était âgée de 19 ans lorsqu’elle a été tuée. Elle avait été vue pour la dernière fois montant à bord de la voiture de Khalil Wheeler-Weaver, dans la nuit du 31 décembre 2016. Les procureurs ont déclaré qu’elle avait été tuée dans les heures qui ont suivi. Son corps a été retrouvé dans une maison abandonnée en feu et il avait fallu environ deux semaines pour identifier ses restes. Quant à la troisième victime, Joanne Brown, 33 ans, elle a été tuée environ un mois plus tard, elle aussi découverte dans une maison abandonnée. Enfin, une quatrième femme a pour sa part raconté avoir été agressée sexuellement par le meurtrier mais avoir réussi à s’en sortir. Elle a demandé au juge de ne montrer aucune pitié au tueur. «Ma vie est différente. Je ne porte plus de maquillage, je n’ai plus d’amis. Je suis tout le temps paranoïaque. Mais je suis heureuse d’être encore ici. J’espère que vous ne lui montrerez aucune pitié, parce qu’il ne montre aucun remords», a-t-elle lancé.

Reuters

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