Les policiers congolais sont arrivés depuis Bukavu au port de Goma dimanche. Deux villes sous le contrôle des rebelles du M23. Ils ont été « enrôlés » par le mouvement soutenu par Kigali et vont recevoir une « formation idéologique » avant de retourner travailler sur le terrain. À Goma, l’insécurité est toujours présente. Plusieurs jeunes hommes ont été retrouvés morts dans un quartier de l’ouest du centre-ville.
Le célèbre groupe rebelle M23 fait des ravages dans l’est de la République démocratique du Congo, s’emparant des deux plus grandes villes de la région lors d’un affrontement meurtrier qui a forcé des centaines de milliers de personnes à fuir leur foyer.
L’affirmation selon laquelle les Tutsis vivant en République démocratique du Congo sont persécutés, est au cœur de leur campagne.
L’examen du statut des Tutsis en République démocratique du Congo – et de son lien avec le soulèvement du M23 – est une question complexe et sensible qui touche au cœur de la définition des Congolais.
Tout d’abord, de nombreuses autorités mondiales affirment que dans leur prétendue lutte contre la discrimination, les rebelles ont commis des atrocités injustifiables. Les Nations unies et les États-Unis, par exemple, ont sanctionné les dirigeants du M23 pour des allégations de crimes de guerre, tels que des violences sexuelles et des meurtres de civils.
