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Le Président américain Joe Biden a choisi l’Haitienne Karine Jean-Pierre comme porte-parole

Le président américain Joe Biden a choisi Karine Jean-Pierre comme prochaine porte-parole de la Maison Blanche, attribuant pour la première fois ce poste très exposé à une femme noire et lesbienne.

Karine Jean-Pierre est née en 1977 en Martinique de parents haïtiens. Fille d’un chauffeur de taxi et d’une aide-soignante à domicile, elle a grandi dans le Queens, à New York. Elle s’était notamment engagée aux côtés de Barack Obama lors de sa première campagne en 2008.

Elle était déjà la première femme ouvertement homosexuelle – et deuxième femme noire – à prendre place sur l’estrade de la salle de presse « James S. Brady ».

« Il y a beaucoup de gens avant moi qui m’ont permis d’être là où je suis aujourd’hui. Je ne serais pas ici sans mes parents, et sans tant d’autres personnes. Il y a eu avant moi Judy Smith, la porte-parole de la Maison Blanche sous George W. Bush [elle a été la première femme Noire à ce poste, NDLR]. Je veux tout faire pour l’honorer.

Mais je dois dire, et je l’ai dit la première fois que je suis montée sur le podium de la salle de presse : la représentation est importante, et c’est quelque chose que le président Biden comprend. Il a très vite agi pour être sûr d’avoir non seulement des personnes intelligentes dans son administration, mais qui représentent aussi le pays.

Je pense que ce n’est pas simplement une belle représentation, cela envoie un message dans le pays et dans le monde. C’est important que nos voix soient entendues. Et il y a de la diversité au sein de toutes les positions de leadership. C’est important, car cela envoie un message positif aux jeunes femmes et aux jeunes hommes. Vous pouvez être à la Maison Blanche et être une mère, un immigré, quiconque ! Je pense que ça en dit beaucoup sur le président Biden, il fait en sorte que chaque voix compte.

J’ai étudié au départ pour devenir médecin. Beaucoup de parents et de familles d’immigrés pensent que c’est ce qui permet de réussir, et c’est ce que je pensais aussi. Puis j’ai réalisé que ce n’était pas pour moi.

Quand j’ai été à l’université [Columbia à New York, NDLR], j’ai été entourée de gens merveilleux, de mentors extraordinaires, qui m’ont dit « si tu veux faire une différence, pourquoi ne fais-tu pas de la politique ? » J’ai compris que c’était ce que je voulais faire.

C’est aussi à cette même période que je suis allée pour la première fois à Haïti. Beaucoup de choses se sont passées en même temps. C’est pour ça que désormais je dis toujours aux gens : « Suivez votre passion, n’écoutez pas ceux qui essaient de décider à votre place ! Faites ce qui vous rend heureux. » »

 

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