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JO Paris 2024 : Avec « Y’Africa », pleins feux sur les sportifs africains

Vingt-huit athlètes africains, originaires de douze pays différents et pratiquant vingt et une disciplines allant du marathon au taekwondo, en passant par le skateboard, le BMX, le surf, la boxe, le cyclisme, l’équitation ou encore la gymnastique.
Pour sa troisième saison, la série documentaire initiée par Orange retrace les parcours de plusieurs athlètes africains avec en ligne de mire les Jeux olympiques de Paris.
Vingt-huit athlètes africains, originaires de douze pays différents et pratiquant vingt et une disciplines allant du marathon au taekwondo, en passant par le skateboard, le BMX, le surf, la boxe, le cyclisme, l’équitation ou encore la gymnastique. Pendant dix-huit mois, Dan Assayag, le réalisateur des saisons 1 et 2, est parti à la rencontre des athlètes de l’Afrique du Sud à l’Algérie, du Sénégal au Kenya. Parmi ces athlètes, 13 ont remporté des titres de champion, champion olympique, champion du monde ou sont des détenteurs de records du monde.
Pour ceux à qui l’information aurait échappé, c’est ce vendredi que s’est ouverte à Paris la 34e édition des Jeux olympiques, avec en point d’orgue, une cérémonie d’ouverture hors norme, puisque les délégations ont défilé le long de la Seine. Toute l’Afrique était bien représentée : *le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Algérie mais aussi le Mali, le Niger et même le Soudan…* .
L’occasion de plonger dans le quotidien de nos athlètes entre espoirs, contraintes liés aux infrastructures ou conflits.
Après avoir raconté les artistes contemporains dans les deux premières saisons de la série « Y’Africa », le réalisateur d’origine marocaine Dan Assayag revient sur ces parcours édifiants.

Pour choisir les sportifs, Dan Assayag s’est appuyé sur Francisco Barros, agent représentant d’athlètes et qui connaît bien les fédérations sportives dans de nombreux pays. « Nous avons d’abord établi une grande liste, en fonction des pays où nous nous devions d’aller, liée aux disciplines olympiques, comme le Kenya et l’Éthiopie mais aussi le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Après, l’idée était aussi de sélectionner le plus de disciplines olympiques possible », détaille-t-il. Avant tout, le réalisateur s’est attaché à montrer la diversité des situations. Certains sont déjà des champions olympiques, d’autres concourent pour la première fois, certains ont des chances de gagner une médaille, d’autres participent avant tout pour représenter leur pays.

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Des parcours édifiants.

Le premier épisode présente quatre portraits : Hugues Fabrice Zango, spécialiste du triple saut burkinabé, Abdelkebir Ouaddar, cavalier marocain, et Amos Kipruto et Sebastian Kimaru Sawe, marathoniens kenyans. En racontant leur histoire, en évoquant leurs souvenirs, les athlètes nous emmènent dans leur monde. Hugues Fabrice Zango souligne le hasard de la vie. Au collège, lors d’une compétition d’athlétisme, vaincu sur 100 m, il décide, pour ne pas rentrer bredouille, de s’aligner sur la dernière épreuve qui reste et remporte le concours de triple saut. Détecté sur le tard, il progressera rapidement dans sa discipline. Multimédaillé, il détient le record mondial du triple saut en salle. Et, encore plus impressionnant, il a réussi à mener en parallèle sa carrière d’athlète et ses études pour obtenir un doctorat en génie civil. Avec de réelles chances de médaille d’or aux Jeux olympiques, il passe le message aux jeunes. « Le triple saut, c’est un moyen. Ma mission, c’est d’apporter un maximum d’espoir. […] Ma mission est plus noble que juste sauter dans un bac à sable », commente avec humour Hugues Fabrice Zango.

L’histoire est encore plus romanesque pour Abdelkebir Ouaddar. À 8 ans, il joue au football dans son village quand la princesse Lalla Fatima Zohra, sœur du roi Hassan II, de passage, le repère. Elle demande à ses parents si elle peut l’élever avec ses propres enfants. Sa mère pleurera son départ pendant plusieurs mois, lui aussi, avant de s’intégrer dans son nouvel environnement. Il se découvre une passion pour le cheval. Grâce à l’écurie royale, il aura des chevaux exceptionnels avec lesquels il tisse un lien fort et il brillera dans les plus grandes compétions de saut d’obstacles.

Pour les marathoniens kenyans Amos Kipruto et de Sebastian Kimaru Sawe, c’est leur entraîneur italien, Claudio Berardelli, qui raconte leur histoire, détaille leur entraînement. Lever avant l’aube pour aller courir, entraînement en groupe, récupération. Les images sont sublimes. Les drones nous font découvrir les paysages des hauts plateaux du Kenya.

Au Niger, un an après le coup d’État du 26 juillet, l’ex-président renversé Mohamed Bazoum ne lâche rien.
Un an après le putsch qui l’a renversé en juillet dernier, Mohamed Bazoum continue son combat pour rester président de la République du Niger. Mais à Niamey, le bras de fer qui l’oppose au régime de transition du général Abdourahamane Tiani semble s’enliser alors même que les soutiens du président captif dénoncent ses conditions de détention.
Lors du tournage, Dan Assayag s’est assuré de filmer les athlètes, mais aussi leur entourage, famille, coach, préparateur physique… « Certains athlètes sont moins bavards, moins à l’aise devant la caméra. Par exemple, pour les portraits d’Amos et de Sebastian, nous avons passé une semaine avec eux et avec Claudio, le coach italien, qui, lui, est très bavard et a une expérience incroyable », explique-t-il.
Afrique : « changer de paradigme » pour relever le double défi du développement et du climat
« Financer l’Afrique : où sont les ressources ? » Ce sont les experts de la Fondation Mo Ibrahim qui posent la question et proposent des solutions. En effet, ils sont catégoriques : « les ressources sont là » pour répondre aux défis que rencontrent le continent tant en matière de développement que d’adaptation au changement climatique. En résumé : l’Afrique n’a pas à choisir entre la croissance économique et la protection de l’environnement.
Jean Moliere  source: Point d’Afrique
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