En Ouganda une pasteure a vécu un supplice. Veuve et mère de cinq enfants, de retour de l’église le 21 décembre dernier après les préparatifs de Noel, elle fut accostée. Un homme l’interpelle pour lui demander de l’aide et en tant que chrétienne, elle n’a pu rester indifférente à l’appel.
Lorsqu’elle s’arrête pour pouvoir écouter son interlocuteur, elle est encerclée par d’autres hommes sortis de la brousse avec des menaces du genre :
« Aujourd’hui, nous allons vous enseigner une leçon que vous n’oublierez pas » avaient asséné ses assaillants. L’un d’eux lui couvre la bouche d’un mouchoir qui surement contenait un produit pour la droguer. Ce n’est que 3h après qu’elle se réveille. Une moto de passage répond à ses appels de détresse, chance pour elle, c’est son neveu au volant qui en voyant sa jupe déchirée et remplie de sang ne put s’empêcher de couler des larmes.
Il la conduit aussitôt dans une clinique pour un traitement. Si aujourd’hui elle a encore les séquelles de cet abus, elle dit pardonner à ces hommes qui l’ont violée mais espère ne pas avoir été infectée par une maladie mortelle. Elle ne va donc pas porter plainte pour ce viol qu’elle a subi. AFP