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Il est le plus jeune joueur à avoir signé à Arsenal : la maman française de Zayn, 5 ans, raconte

Zayn Ali Salman, 5 ans, est devenu le plus jeune joueur à intégrer la pré-académie d’Arsenal. Sa maman française raconte l’agitation qui entoure ce si jeune footballeur.

Zayn Ali Salman vit une enfance particulière. À cinq ans, le petit anglais est devenu une petite star dans le Royaume. La très prestigieuse BBC l’a même invité dans une de ses émissions. Faut dire qu’il a défrayé la chronique en devenant le plus jeune joueur à intégrer la pré-académie d’Arsenal. Il n’avait pas encore posé pour les réseaux sociaux, maillot du Paris SG sur le dos, gâteau d’anniversaire orné d’une bougie indiquant ses 5 ans, une carte du jeu Fifa à son effigie à ses côtés, promettant des qualités hors-norme…

Un autre Lavallois à Arsenal

« Son surnom, c’est Little Messi », clame sa maman. Yasmina Loudifa est Française. Elle est née et a grandi à Laval (Mayenne), « où Zayn Ali a acheté ses premières chaussures de foot », avant de partir vivre une année sabbatique à Londres. Elle y est restée, y a rencontré son mari et ouvert des restaurants au nord de Londres, fréquentés par le monde du foot.

« On connaît bien Francis Coquelin », raconte Yasmina. L’ancien Gunner, désormais à Villareal, est originaire de Laval. Comme… Pierre-Emerick Aubameyang, l’attaquant vedette des gunners.

« Il a toujours été carré physiquement »

Zayn Ali, lui, en est à ses premiers pas. Ou presque. Des vidéos montrent un gamin haut comme trois pommes, qui file vers les buts, et envoie des frappes terribles au fond des filets. « Il a toujours été « carré » physiquement, commente sa maman. À la naissance, il pesait 4,3 kg. Quand la sage-femme l’a mis sur le ventre, il a tout de suite relevé la tête. Il marchait à neuf mois, et avait un équilibre hallucinant. »

Dans le jardin familial, avec sa grande sœur de trois ans son aînée, il a très vite tapé dans le ballon. « On a vu qu’il était plus que passionné, enchaîne Yasmina, dont un des frères a fréquenté le centre de formation du Stade lavallois, avant de tenter sa chance au Luxembourg. On a aussi vu qu’il avait un petit talent, même si les médias en ont rajouté pas mal depuis. »

« On ne lui met pas de pression, mais pas de limites non plus »

À l’entraînement de son club de quartier, à Northwood au nord de Londres, Zayn Ali a commencé à faire parler de lui. Des scouts d’Arsenal, « Crystal Palace, Fulham, Queens Park Rangers » énumère sa maman, l’ont repéré. Arsenal l’a enrôlé, dans sa pré-académie, pour la plus grande fierté de sa mère.

« Il n’a rien signé, ce n’est pas possible à cet âge. On le laisse être un enfant, mais on préfère le voir derrière un ballon que devant une tablette. On ne lui met pas de pression, mais pas de limite non plus. Quand il jouait avec les enfants de son âge, il voulait s’entraîner avec ceux de 8 ou 9 ans. Et en Angleterre, où ils sont un peu bourrins des fois, ils aiment le challenge. Ils poussent les enfants à être plus forts. »

« Je suis une maman poule »

Yasmina se définit comme « une maman poule ». « Je le protège. Je veux qu’il garde ses valeurs. Quand il a été invité à la BBC, jeudi matin, on lui a dit que c’était comme un jeu, qu’il fallait qu’il parle naturellement. On est humbles, on ne veut surtout pas que ça change. On sait que tout peut s’arrêter. Là, ce n’est qu’un gamin qui aime le foot. On le laisse prendre du plaisir. »

À cinq ans, c’est sans doute plus important que d’avoir « Little Messi » comme surnom.

Dominique FAURIE.    Ouest-France
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