ors d‘un colloque consacré à la Côte d‘Ivoire organisé à Paris par Business France le 12 juillet au Sénat, le directeur du cabinet de conseil EY en Côte d‘Ivoire, Eric N‘Guessan, s‘est fait le relais de ses clients ivoiriens. Aux côtés de Pedro Novo, le directeur pour l‘export de la banque publique Bpifrance, et de François Sporrer, le chef du service économique pour l‘Afrique de l‘Ouest de la Direction générale du Trésor française – l‘Etat français abondant le budget ivoirien par le biais du contrat de désendettement et de développement (C2D) -, ainsi que du ministre ivoirien chargé de la promotion de l‘investissement privé en Côte d‘Ivoire Emmanuel Esmel Essis, N‘Guessan a suggéré aux présents de capter des revenus sur le secteur informel pour agrandir son assiette fiscale, plutôt que d‘augmenter l‘imposition sur les grandes entreprises.
Expert en fiscalité, Eric N‘Guessan travaille avec l‘associé–gérant Dramane Gon Coulibaly, frère de l‘ancien premier ministre Amadou Gon Coulibaly décédé en juillet 2020. C‘est d‘ailleurs Amadou Gon Coulibaly qui avait créé en mai 2018 un comité de suivi de la commission de réforme fiscale, associant membres de l‘administration publique et du secteur privé, à la suite de plaintes de ce dernier.
La Côte d‘Ivoire est sous pression du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale pour augmenter ses recettes fiscales, par un élargissement des revenus imposés.
AI