Quand la présence du ministre Sadio Camara en Russie fait dépêcher des émissaires de Macron à Bamako
Le lundi 28 juin dernier, le Président français, Emanuel Macron a dépêché deux (02) envoyés spéciaux auprès du Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi Goïta. L’objectif de cette rencontre, selon les informations fournies, était d’échanger sur les défis liés à la lutte contre le terrorisme et la stabilité du Sahel. Cette rencontre s’est tenue, quelques jours après que le ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Mali, le Colonel Sadio Camara se soit rendu à Moscou dans le cadre de la Conférence de Moscou sur la Sécurité internationale.
M. Franck Paris et l’Amiral Jean Philippe Roland étaient les émissaires du Président Macron auprès de son homologue malien, le Colonel Assimi Goïta. Les deux (02) hommes, selon nos informations, étaient venus échanger avec le Président de la Transition malienne sur les défis liés à la lute contre le terrorisme et la stabilité du Sahel. Paris veut en effet adopter une démarche globale et inclusive sur la question sécuritaire au Sahel, mais surtout voir dans quel cadre continuer la collaboration militaire avec l’État Malin. Tout porte à croire que cette venue des émissaires «spéciaux» du Président français constitue une opération de «séduction» de l’Elysée envers les nouvelles autorités du Mali qui ont montré à maintes reprises leur position «anti-française». En effet, cette rencontre est intervenue quelques jours après la 9ème Conférence de Moscou sur la sécurité internationale tenue, du 22 au 24 juin dernier. Notre pays a été invité par la Russie à prendre part à ce grand rendez-vous. C’est le Colonel, Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants très proche de la Russie qui s’est rendu en personne à la conférence. Emmanuel Macron qui annoncé, il y a de cela quelques jours la «fin prochaine de l’Opération Barkhane» est dos au mur face aux nouvelle autorités qui restent «froides» et réalistes des intérêts étrangers qui se jouent sur le sol Malien, comme avait déclaré le Président Assimi Goïta.
La Conférence de Moscou sur la sécurité internationale est une occasion pour dialoguer sur les questions les plus urgentes de sécurité internationale. Et la France, alliée historique du Mali sur la sécurité sous régionale, est de plus en plus repoussée par le peuple malien qui demande le départ de son armée de son territoire. Les nouvelles autorités, bien que n’ayant pas montré de signe de sa séparation de son allié stratégique dans la lutte contre le terrorisme au Mali, manifeste un grand rapprochement avec la Russie.
Ce déplacement d’émissaires «spéciaux» augure-t-il une continuité et non une rupture de la coopération militaire franco-malienne, cette fois avec une plus forte implication de l’État Malien ? Les jours et semaines à venir seront certainement dé- terminants quant à la tournure que pourrait prendre les choses.
M. Franck Paris et l’Amiral Jean Philippe Roland étaient les émissaires du Président Macron auprès de son homologue malien, le Colonel Assimi Goïta. Les deux (02) hommes, selon nos informations, étaient venus échanger avec le Président de la Transition malienne sur les défis liés à la lutte contre le terrorisme et la stabilité du Sahel. Paris veut en effet adopter une dé- marche globale et inclusive sur la question sécuritaire au Sahel, mais surtout voir dans quel cadre continuer la
collaboration militaire avec l’État Malin.
Tout porte à croire que cette venue des émissaires «spéciaux» du Président français constitue une opération de «séduction» de l’Elysée en- vers les nouvelles autorités du Mali qui ont montré à maintes reprises leur position «anti-française».
En effet, cette rencontre est intervenue quelques jours après la 9ème Conférence de Moscou sur la sécurité internationale tenue, du 22 au 24 juin dernier. Notre pays a été invité par la Russie à prendre part à ce grand rendez-vous. C’est le Colonel, Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants très proche de la Russie qui s’est rendu en personne à la conférence. Emmanuel Macron qui annoncé, il y a de cela quelques jours la «fn prochaine de l’Opération Barkhane» est dos au mur face aux nouvelle autorités qui restent «froides» et réalistes des intérêts étrangers qui se jouent sur le sol Malien, comme avait déclaré le Président Assimi Goïta. La Conférence de Moscou sur la sécurité internationale est une occasion pour dialoguer sur les questions les plus urgentes de sécurité internationale. Et la France, alliée historique du Mali sur la sécurité sous régionale, est de plus en plus repoussée par le peuple malien qui demande le départ de son armée de son territoire. Les nouvelles autorités, bien que n’ayant pas montré de signe de sa séparation de son allié stratégique dans la lute contre le terrorisme au Mali, manifeste un grand rapprochement avec la Russie. Ce déplacement d’émissaires «spéciaux» augure-t-il une continuité et non une rupture de la coopération militaire franco-malienne, cette fois avec une plus forte implication de l’État Malien ? Les jours et semaines à venir seront certainement déterminants quant à la tournure que pourrait prendre les choses.
Par Demba KONTÉ