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Charles Blé Goudé espère « un geste » des autorités pour rentrer en Côte d’Ivoire

L’ancien leader des Jeunes patriotes est considéré par ses détracteurs et les ONG internationales comme l’un de ceux qui ont le plus contribué aux violences pendant la crise post-électorale de 2010-2011 a définitivement blanchi.

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, l’ancien chef des Jeunes patriotes ivoiriens Charles Blé Goudé a dit jeudi 1er avril espérer un geste des autorités ivoiriennes pour pouvoir rentrer rapidement dans son pays, dans une interview à la chaîne France 24.

Comme son ancien mentor, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, M. Blé Goudé, 49 ans, a été définitivement acquitté par la CPI mercredi 31 mars, mais il reste sous le coup d’une condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne pour « complicité de meurtre » dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait quelque 3 000 morts.

La CPI acquitte définitivement Laurent Gbagbo, ouvrant la voie à son retour en Côte d’Ivoire

« J’espère de la part du pouvoir [ivoirien] un geste, une amnistie ou une grâce (…) pour décrisper l’atmosphère, pour que le président Laurent Gbagbo et moi nous puissions rentrer chez nous », a déclaré l’ancien ministre de la jeunesse, s’exprimant depuis La Haye (Pays-Bas) pour la première fois depuis le verdict.

Le « général de la rue »

M. Blé Goudé avait fui la Côte d’Ivoire après la crise post-électorale de 2010-2011, qui s’était conclue par la victoire du président élu Alassane Ouattara et l’arrestation de Laurent Gbagbo. Il avait été arrêté en 2013 au Ghana puis transféré à la CPI en 2014, pour être jugé aux côtés de Laurent Gbagbo. Les deux hommes ont été acquittés en janvier 2019, et la CPI a rejeté mercredi la demande d’appel de la procureure.

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Charles Blé Goudé était l’un des membres les plus controversés du clan Gbagbo, surnommé le « général de la rue » pour sa capacité à mobiliser les partisans de l’ancien président ivoirien. Ses détracteurs et les ONG internationales le considèrent comme l’un de ceux qui ont le plus contribué aux violences pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

Le Monde avec AFP

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