Dans une interview publiée dans Jeune Afrique ce lundi 20 septembre, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra fait le point sur les grands dossiers du moment : rébellion CPC, François Bozize, Wagner. Une prise de parole sur un ton bien plus ferme que d’habitude affirme un diplomate.
Sur la présence de Wagner, le chef de l’État nie avoir connaissance de l’activité de l’entreprise paramilitaire russe en Centrafrique. « Moi je n’ai rien signé avec une société qui s’appellerait Wagner » assure-t-il. « Je vous mets au défi de prouver le contraire ».
À la question de l’état des relations avec la France, Faustin-Archange Toudéra répond par une autre question. « Pourquoi se focaliser sur la Russie qui nous a en plus aidé gracieusement? »
Sur le mandat de la mission onusienne, le président est clair. Il souhaite un mandat plus robuste. « Nous avons besoin de troupes combattantes » insiste-t-il.