Les enfants qui meurent de faim ne pleurent pas.
Ils n’ont plus d’énergie à gaspiller en larmes. Leurs petits corps brûlent leurs ultimes calories pour garder leurs organes en vie. Pour Abdo Sayid, qui à 4 ans ne pesait que 6 kilos, c’était déjà trop. Comme environ 85 000 autres enfants au Yémen, il est mort de faim, par manque de nourriture ou de
