Les détenus militaires, c’est l’affaire de Laurent Gbagbo et le « Woody » veut la libération des détenus militaires de la crise post-électorale de 2010.
C’était le 27 juillet dernier, au Palais présidentiel du Plateau qu’avait eu lieu la rencontre cordiale entre le Président Laurent GBAGBO et son prédécesseur Alassane OUATTARA. Aux sorties de cette rencontre, Laurent Gbagbo avait précisé que durant l’entretien avec le président Alassane Ouattara avoir abordé le sujet des prisonniers politiques détenus depuis la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011, qui est à la base de la déchirure des deux camps depuis maintenant dix ans. Il avait ainsi lancé un appel à cette libération et évidemment laissé comme seul juge le président Alassane Ouattara pour prendre une décision. Mais depuis lors, la situation des détenus militaires pour lesquels Laurent GBAGBO avait tenu d’une part à rencontrer Alassane OUATTARA, n’a vraiment part changé.Cependant, les informations sur le Conseil des Ministres du 1er décembre dernier rapportent que, après le Conseil des Ministres, le Porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly, avait volé dans les ailes de l’ex-Président Laurent Gbagbo et s’agaçait de la demande de libération des prisonniers militaires de la crise post-électorale de 2010-2011 ; et accuse les militaires en question de crimes de sang. Cette réaction ne laissa point le Père de la démocratie ivoirienne indifférent. Ainsi, à la suite d’une réunion de son parti, Gbagbo a tenu à répondre pour la première fois aux assauts :Pour Gbagbo, il n’y a rien à reprocher aux militaires puisqu’ils n’ont fait que défendre l’honneur du treillis. C’est leur rôle de défendre la nation et les institutions de la République en cas d’attaque ou en période de guerre. Par conséquent, si lui, qui était à cette époque à la tête de toutes les institutions de l’Etat, a été acquitté de toutes les charges qui pesaient sur lui, c’est donc normal et logique que les militaires soient eux-aussi libérés.En tout cas, Laurent Gbagbo ne compte pas lâcher l’affaire des détenus militaires. En vrai, et selon ces dits, il continuera à demander la libération de ces derniers jusqu’à ce que cela soit faite.
Andromède-de-Châteaubriand