Les autorités ivoiriennes se sont tournées vers Pékin pour renforcer leurs équipements militaires dans le cadre de la lutte anti–terroriste.
La Côte d’Ivoire est toujours sous la pression d’une menace terroriste dans le Nord. Les États–Unis, alliés du pays, ont alerté les autorités sur cette éventualité. C’est pourquoi le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, multiplie ces derniers mois les briefings avec ses hommes sur la situation sécuritaire.
Mitrailleurs et lance–missiles
Selon nos informations, Lassina Doumbia, le chef d’état- major des armées, a décidé de renforcer les équipements militaires en dotant le pays de nouveaux hélicoptères. Cette proposition a été validée par le Conseil national de sécurité (CNS), dirigé par le chef de l’État Alassane Ouattara.
L’État ivoirien attend done, d’ici à la fin de l’année, une
livraison de quatre hélicoptères militaires d’attaque chinois qui seront équipés de puissants mitrailleurs et lance–missiles.
L’offre française
Les autorités se sont tournées vers Pékin, lassées d’attendre l’intégralité de la livraison de dix appareils israéliens commandés fin 2021 – cinq MD–500 et cinq Agusta. Quatre ont déjà été réceptionnés et utilisés lors de missions de surveillance pendant la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
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Un hélicoptère civil de type Airbus H15 a également été délivré en leasing. Les Israéliens devaient également fournir des blindés et des armes légères, dont des fusils de précision.
Les Français s’étaient eux aussi positionnés sur ce marché, mais le délai de livraison, excédant 18 mois, avait
été jugé trop long. Les autorités restent cependant ouvertes aux offres de leurs entreprises d’armement et d’équipement sécuritaire.
Jean Moliere source : JA