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Sénégal/Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye remis en liberté

Opposition leader Ousmane Sonko (C) looks on during an opposition meeting two days before his trial, in Dakar on March 14, 2023. - Thousands of supporters of Senegalese opposition leader Ousmane Sonko rallied in Dakar on March 14, 2023, the first of several days of protests as the country prepares for elections in less than a year. Sonko is expected in court TMarch 16, 2023 after being sued by Tourism Minister Mame Mbaye Niang for "defamation, insult and forgery". (Photo by JOHN WESSELS / AFP)

Dakar, 14 mars  – Les opposants Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, deux des principaux responsables de l’ex-parti Pastef, ont été remis en liberté, jeudi soir, a-t-on appris de sources concordantes.

Le responsable de la communication du parti dissous, El Malick Ndiaye, a confirmé sur ses réseaux sociaux la libération du maire de Ziguinchor et de son lieutenant.

Détenu depuis fin juillet sous divers chefs d’accusation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko était présenté comme le principal challenger du président Macky Sall, avant d’être arrêté puis placé en détention.

Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, il a été disqualifié par le Conseil constitutionnel, ce qui a conduit son camp à désigner avec son assentiment son bras droit Bassirou Diomaye Faye, détenu depuis avril 2023, pour le remplacer à l’élection.

La candidature du lieutenant de M. Sonko, en détention depuis près d’un an, pour notamment diffusion de fausses nouvelles et outrage à magistrat, a été finalement validée par le Conseil constitutionnel, pour le compte de la coalition “Diomaye président”.

Les deux figures de l’opposition ont été remises en liberté à la faveur de la loi d’amnistie initiée par le chef de l’État, Macky Sall, dans le but de ”réconcilier notre volonté commune de réconciliation nationale, indispensable à l’accélération de la marche résolue du Sénégal vers l’émergence”.

L’Assemblée nationale a adopté, le 6 mars dernier, cette loi portant amnistie générale des faits commis entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou ayant des motivations politiques.

Au total, 94 députés avaient voté en faveur de cette loi, 49 s’étaient prononcés contre son adoption, et 3 obtentions ont été enregistrées.

Selon le président Macky Sall, cette loi vise notamment à apaiser le climat politique et social.

Elle est destinée également à renforcer “la cohésion nationale et la consolidation du dialogue national, tout en permettant à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique”.
JM
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