Les termes se bousculent pour caractériser l’envahissement du Capitole, mercredi 6 janvier, par une foule de militants pro-Trump. Mediapart passe en revue les arguments, pour tenter d’apprécier la signification et la gravité de l’événement.
Jusqu’au bout, le mandat de Donald Trump aura fonctionné à la sidération. Mercredi 6 janvier, sur les écrans du monde entier, le spectacle s’est étalé d’un Capitole envahi par plusieurs centaines de manifestants acquis au président sortant. Forçant l’entrée du siège du pouvoir législatif des États-Unis, une horde bigarrée de suprémacistes blancs, complotistes, masculinistes, néonazis et autres tribus d’extrême droite, a interrompu, pendant quelques heures, le processus de certification de Joe Biden, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre dernier. Mediapart