La réhabilitation de Khalifa Sall et de Karim Wade grâce à la mise en œuvre des conclusions du dialogue national et les préparatifs de l’élection présidentielle du 25 février 2024 à laquelle ne participera pas Macky Sall sont au menu des quotidiens .
Selon Le Soleil, ‘’le gouvernement passe aux actes’’ avec l’examen et l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi modifiant le code électoral conformément aux conclusions du dialogue national.
‘’Macky Sall acte le dialogue’’, affiche à la Une Sud Quotidien, qui écrit : ‘’Après avoir donné des gages à l’ouverture du dialogue national, le mercredi 31 mai 2023 et réitéré cet engagement lors de sa clôture, en recevant les conclusions le samedi 24 juin, puis lors de son message à la Nation de lundi dernier, le président Macky Sall l’a +acté+ hier, mercredi 5 juillet. En effet, le Conseil des ministres a examiné et adopté les projets de loi portant révision de la Constitution, modification du Code électoral et du Code pénal. Ces textes seront soumis au vote : de l’Assemblée nationale, en procédure d’urgence’’.
Selon L’Observateur, ‘’Macky Sall pose l’acte 1 de la réhabilitation de Khalifa Sall et de Karim Wade’’. ‘’Plus de temps à perdre. Le Président Macky Sall a commencé hier, en Conseil des ministres, à poser les premiers actes de la concrétisation des décisions prises lors de son adresse à la Nation du 3 juillet 2023’’, rapporte L’Obs.
Le quotidien Kritik parle de ‘’lavage à grande eau de Karim Wade et de Khalifa Sall’’.
‘’Ecartés de la course à la présidentielle en 2019 pour avoir écopé de peines fermes d’emprisonnement, Khalifa Sall et Karim Wade sont en train de renaitre’’, écrit le journal.
Selon WalfQuotidien, ‘’la réintégration dans le jeu politique de Karim Wade et Khalifa Sall, respectivement candidat déclaré du Pds et de Taxawu Sénégal, est en bonne voie’’.
‘’Après la grâce présidentielle et la participation de leur formation politique respective au dialogue national, le Conseil des ministres d’hier a examiné et adopté le projet de loi portant révision de la constitution, le projet de loi modifiant le code électoral et enfin le projet de loi modifiant le code pénal. Ces modifications permettront à Karim Wade et Khalifa Sall, jusque-là inéligibles en raison de leur condamnation à des peines de prison ferme, de pouvoir briguer le suffrage universel lors de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, indique Walf.
Concernant l’élection présidentielle, le quotidien EnQuête note qu’à ‘’7 mois chrono’’ de l’échéance, ‘’c’est encore le grand flou sur les candidats de certains grands partis’’.
‘’A sept mois de l’élection présidentielle, c’est encore le grand flou sur les candidats de certains grands partis politiques. Mais avec le lancement de la collecte des parrainages qui arrive à grands pas, les états-majors seront obligés de presser le pas. S’ils doivent avoir des plans B ou Z, ils seront obligés de les dévoiler, lors du retrait des formulaires’’, souligne le journal.
Au sujet de la présidentielle toujours, L’Observateur signale qu’après son retrait de la course, ‘’Macky Sall engage la bataille de succession’’. ‘’Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République (APR) s’est tenu hier, au Palais de la République. Le Président Macky Sall qui ne participe pas à la Présidentielle de 2024, a promis à ses lieutenants de les accompagner à la victoire’’, signale le journal.
Le quotidien Bës Bi souligne qu’après sa non candidature, ‘’Macky Sall fait son candidat’’ en demandant au gouvernement ‘’Un plan d’actions de 6 mois pour des projets sociaux’’.
La publication explique qu’en ‘’’se fixant un nouveau plan de travail, il a en ligne de mire la Présidentielle à laquelle il ne participera pas. Mais au moins pour laisser encore un bilan plus reluisant. Surtout pour offrir à son candidat du +biscuit+ pour sa campagne’’.
‘’En attendant le nom de celui qui portera les couleurs de Benno, le président de l’APR se pose en +directeur de campagne+. Il a demandé au Premier ministre de présenter lors du prochain Conseil des ministres, +le Plan d’actions du Gouvernement pour les 6 prochains mois (juillet au 31 décembre 2023) en plaçant, parmi les priorités, les programmes d’équité sociale et territoriale (bourses de sécurité familiale, Pudc, Puma, Promovilles, Pacasen urbain et rural…) et les solutions rapides pour promouvoir les formations, l’apprentissage, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes+’’, rapporte Bës Bi.
JM