Ses racines nigérianes, son inspiration…
Le showbiz ivoirien affiche de plus en plus de nouveaux visages qui rêvent tous d’apporter du bonheur et de la joie aux mélomanes. Abandonner ses études pour vivre sa passion, n’est pas chose aisée en Afrique. Rocky Gold fait partie de ses personnes qui ont quitté les bancs de l’école pour faire de la valorisation et de la promotion de la culture africaine leur vocation. Portrait d’une battante qui a su progressivement s’imposer sur la scène musicale ivoirienne.
Enfance paisible et un parcours dominé par la musique
Comme la plupart des enfants de son âge, l’enfance de Rocky Gold a rimé avec la tendresse et l’amour maternel. Originaire de l’Etat de Lagos au Nigeria, elle a vu le jour au Togo. Elle est née d’un père artiste tradi-moderne nigérian d’ethnie Yoruba du nom de Rahimi Manchidi.
Elle a passé une bonne partie son enfance dans ce pays avant d’arriver en Côte d’ivoire. Résidant dans la commune de Yopougon, plus précisément au quartier millionnaire avec ses parents, elle y a fait son parcours scolaire.
Bercée par la musique depuis sa plus tendre enfance, elle a passé ses heures libres à interpréter plusieurs titres à succès de l’époque, comme ceux de Beyonce, Christ Brown et bien d’autres artistes.
« Mon père organisait chaque dimanche un concours d’interprétation entre ses enfants. Moi je m’arrangeais à chanter juste et bien car j’adorais chanter. Un amour que j’ai toujours entretenu. En classe de première, je fréquentais un studio d’enregistrement qui avait comme arrangeur Koudou Athanase. J’ai accompagné certains artistes en studio.
Apres plusieurs réflexions, j’ai décidé de composer un titre propre à moi avec Koudou Athanase. Baptisé « avec toi », cette œuvre n’a d’ailleurs jamais vu le jour par faute des moyens ». Raconte Rocky Gold, qui depuis son plus bas âge, elle a toujours rêvé d’apporter du bonheur à autrui.
Révélée en 2010, grâce à une collaboration avec Chipper Konty
Sa passion pour la musique est quelque chose d’innée. Et toutes les personnes qui la connaissent n’en disent pas le contraire. Alors quand elle décide de mettre un terme à ses études et de se consacrer à sa passion, Koudou Athanase comme un père décide de lui donner une chance.
Il la coopte pour des featuring avec un artiste guinéen. Puis un autre featuring avec l’ivoirien Marcellin Okoua en 2010. Mais, c’est sa collaboration sur l’album de l’artiste Chipper Konty qui va la révéler au grand public.
C’est précisément sur le titre « Kouaba » qu’elle va se faire connaître. « Ma collaboration avec Chipper Konty a créé une polémique dans la cité. Car le clip passait sur plusieurs chaînes. Certaines personnes disaient que Chipper Konty avait fait un featuring avec une artiste Naija. Les gens voulaient découvrir qui était cette artiste » Confie-t-elle. Une curiosité de la part des mélomanes qui l’a bien aidé dans la suite de sa carrière, car elle mettra sur le marché une œuvre discographique.
Sa rencontre avec Gadji Celi, un rêve devenu une réalité
« J’ai fait la rencontre de papa Gadji par le biais de mon producteur. Il a goupillé une rencontre entre Gadji Céli et moi, lors de ses vacances en France. Grande a été ma surprise, lorsque mon producteur m’a informé qu’il avait rencontré Gadji Celi et que celui-ci avait accepté de chanter avec moi.Je me suis dit que c’était un rêve qui était en train de se réaliser. Qui suis-je pour que ce grand artiste africain accepte de chanter avec moi une petite chanteuse ? Par la suite je me suis dit que c’est la grâce de Dieu et la bénédiction des parents ». Affirme l’artiste avant d’ajouter.Lire aussi : Coupé Décalé : Revoilà Claire Bahi« Il y a eu aussi plusieurs questions liées avec ce titre du genre : Est-ce que Gadji est venu au pays ? Où se sont-ils rencontrés ? Ou encore, est ce qu’il y avait une histoire particulière entre Gadji Celi et Rocky Gold ? À ce sujet, je dirai que le tournage du clip a eu lieu entre le Benin et la Côte d’ivoire. Papa St JO n’est pas venu en Côte d’ivoire. Aussi, il y a aucune histoire particulière en entre Papa Gadji et moi. C’était juste une collaboration avec un père qui désire aider sa fille ».
Son inspiration
Pour ce qui est de son inspiration, l’artiste affirme qu’elle lui vient de Dieu. Ainsi parfois lorsqu’elle dort, elle rêve d’un titre sur lequel elle travaille à son réveil. Selon Rocky Gold, son inspiration vient de ses racines nigérianes et du vécus des ivoiriens.« Je fais de la variété musicale mais j’aime le slow et la musique douce. Cependant, nous sommes en Côte d‘ivoire et nous devons répondre aux exigences de nos fans. De ce fait, il me faut faire de la musique dansante. Le souci est alors de penser à faire des compositions qui plairont aux mélomanes.
Raison pour laquelle je fais un peu de tout. A savoir Yoruba, RNB, anglais, french, reggae, high life et autres qui par la grâce de Dieu me réussissent bien ». A confié Rocky Gold.Une artiste qui veut apporter une touche particulière à la musique ivoirienne et marquer mon temps.
Ses relations avec les artistes nigérians
Sa dernière visite sur la terre de ses ancêtres dans l’Etat de Lagos (Nigeria), date de 2006. Pour ce qui est de ses relations avec les artistes nigérians, La fille du vieux Rahimi Manchidi (Rocky Gold), affirme n’avoir aucune relation particulière avec les artistes Naija, quoiqu’elle le désire. « J’espère un jour avoir qu’elle la chance de les rencontrer. » A conclu l’auteure du titre « Cola dans sauce »
KOKOA S