Le candidat du Rassemblement national arrive en tête des élections européennes. Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale.
Coup de théâtre après les résultats de élections européennes. Après la très large victoire du Rassemblement national, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Des élections se tiendront le 30 juin et 7 juillet. J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote, je dissous ce soir l’Assemblée nationale », a annoncé le président de la République.
Les estimations donnent Jordan Bardella (RN) en tête loin devant Valérie Hayer (Renaissance) et Raphaël Glucksmann (PS – Place Publique). Manon Aubry (La France Insoumise) arrive en 4e position, suivie de François-Xavier Bellamy (Les Républicains) et Marion Maréchal (Reconquête).
Bardella largement en tête, Hayer devance Glucksmann
Sans surprise, la liste menée par Jordan Bardella (RN) est largement donnée en tête des premières estimations Elabe pour BFMTV, avec 31,80% des suffrages exprimés. Loin derrière, la liste de la majorité menée par Valérie Hayer (Renaissance), 15,2% devance celle de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) 13,9%.
Mélenchon : « Ce ne sont pas des partis qui s’affrontent entre eux que vous avez sous les yeux c’est deux, peut-être trois visions de la société »
Au tour de Jean-Luc Mélenchon de s’exprimer, après les résultats aux élections européennes mais aussi après la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le chef de l’État.
« La France est entrée dans un nouveau moment politique au pire moment puisque dans toute l’Europe, les forces du nationalisme, du racisme, bref les forces de l’extrême droite ont marqué des points dans cette élection. Emmanuel Macron vient de subir un revers absolu puisque la liste aux élections européennes dont il était l’organisateur, le directeur de campagne, le fournisseur d’argument, le choisisseur de candidat, a subi un revers, un effondrement. Ce ne sont pas des partis qui s’affrontent entre eux que vous avez sous les yeux c’est deux, peut-être trois visions de la société, des façons de voir qui sont inconciliables. Celle d’une France dont seraient éliminés ceux qui appartiennent à telle ou telle religion ou clouer de peau, ou qui ne correspondent pas aux normes fixées par la bonne société », a notamment lancé l’ancien candidat à la présidentielle de 2022.