La justice londonienne s’est opposée ce 4 janvier 2020, à l’extradition de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks vers les Etats-Unis.
« L’impression générale qui ressort est celle d’un homme déprimé, parfois désespéré, qui a peur pour son avenir », a déclaré la juge de district Vanessa Baraitser à la Cour pénale centrale d’Angleterre et du Pays de Galles, aussi connue sous le nom d’Old Bailey.
La juge, qui a mis l’accent sur les preuves d’automutilation et de pensées suicidaires de M. Assange, a ajouté qu’elle craignait que les Etats-Unis ne soient incapables d’empêcher une éventuelle tentative de suicide.
Agé de 49 ans, le lanceur d’alerte australien, qui a passé près de sept années terré dans l’ambassade d’Equateur à Londres, est poursuivi par les autorités américaines pour 18 chefs d’accusation portant notamment sur le recrutement de hackers pour s’emparer de secrets militaires.
Ses avocats ont affirmé qu’il pourrait être condamné à 175 années de prison s’il était jugé aux Etats-Unis.
M. Assange se trouve actuellement à la prison londonienne de Belmarsh, où il a été placé en détention pour 50 semaines en mai 2019 pour violation des conditions de sa libération sous caution après qu’il s’est caché dans l’ambassade d’Equateur pendant presque sept ans.
A l’époque où il s’est réfugié dans l’ambassade, il était menacé d’extradition vers la Suède en raison d’allégations d’agression sexuelle qu’il a démenties. Ces poursuites ont ensuite été abandonnées. Les avocats des Etats Unis n’ont pas encore réagi à cette décision. AFP
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